La majorité parlementaire met en oeuvre le retard de la France sur l'Internet haut débit
Le gouvernement, cédant aux positions archaïques de certains éléments de sa majorité parlementaire, a fait perdre à la France, à ses entreprises et aux Internautes la chance de l'Internet à haut débit pour le plus grand nombre dès 2001, en retirant le 26 avril l'amendement "dégroupage" qui devait permettre à France Télécom de louer son réseau local aux opérateurs privés.
Le 13 avril dernier, l'AFA s'était réjouie que le gouvernement ait préparé un texte de loi favorable au dégroupage, et ne comprend pas les raisons de ce retrait, alors que cette innovation législative est acceptée dans son principe par tous les opérateurs de télécommunications sans exception, et qu'elle constitue un moteur essentiel du développement de l'accès Internet à haut débit en connexion permanente.
A l'instar de M. le Secrétaire d'Etat à l'industrie Christian Pierret, l'AFA considère que ce texte de loi aurait permis de développer très fortement l'investissement et l'innovation sur les technologies ADSL, donnant un atout concurrentiel significatif à l'industrie française, au bénéfice des consommateurs.
L'AFA demande au gouvernement de mettre en oeuvre les moyens dont il dispose pour rendre possible le dégroupage pour l'accès Internet à haut débit en France à la date initialement prévue du 1er janvier 2001.
Paris La Défense, le 27 avril 2000