L’AFA soutient l’action républicaine du plan RE/SO 2007

Le Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin a présenté le 12 novembre 2002 le plan RE/SO 2007, "Pour une République numérique dans la Société de l'information ».

Alors que l’Internet, par le pouvoir d’action qu’il donne aux citoyens, inquiète certains acteurs, le Premier Ministre a réaffirmé l’attachement du gouvernement aux valeurs de la République à travers deux axes d’action auxquels l’AFA adhère sans réserve.

Le premier axe est le soutien de l’usage de l’Internet chez les jeunes et les familles, et le second est la responsabilité des auteurs d’actes illicites.

Il est bien sûr aussi nécessaire que les acteurs industriels aient les moyens économiques et la visibilité juridique nécessaire pour développer la Société de l’Information, et cette dimension n'est pas occultée par le plan RE/SO. L’AFA et ses membres continueront leur travail de participation aux débats et de contribution aux actions.

Mais pour que la République numérique se réalise pleinement, il est crucial que l’Internet soit mis à la portée de tous.

L’AFA se félicite donc que les citoyens, pris en tant qu’utilisateurs, soient mis au cour du dispositif. Car ce sont eux qui doivent être aujourd’hui la priorité d’une politique ambitieuse.

L’aide à l’équipement des ménages en ordinateur est effectivement une voie essentielle, que l’AFA salue. Les pouvoirs publics pourront utilement l’étendre à l’aide à l’équipement en offres d’accès Internet, et l’AFA fera cette année des propositions en ce sens.

Si les Français intègrent massivement l’Internet dans leur vie quotidienne, l’industrie des réseaux et des services sera placée dans un cercle vertueux où elle pourra faire de nouvelles offres de services et de contenus toujours plus attractives.

S’agissant des actes et contenus illicites qui peuvent menacer la sécurité des Français, l’AFA se félicite également que le gouvernement fasse le choix de la lutte contre les auteurs de ces actes.

En adoptant comme objectif la poursuite et la sanction des responsables de crimes et délits et en réaffirmant que les intermédiaires techniques ne sont pas responsables des agissements des personnes qui utilisent leurs services, les pouvoirs publics se donnent les moyens de protéger et de rassurer les citoyens, et de libérer les énergies de tous les acteurs, dans un cadre républicain.

Paris, le 13 novembre 2002

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